Augmentation du prix des pubs sur Google Ads (anciennement Adwords)

Dans l’univers du marketing, deux entités se côtoient, agences et annonceurs. Le premier s’occupe d’effectuer des pubs convaincantes pour le deuxième afin que les internautes consomment ! Or Google c’est 130 00 milliards de pages indexées, 20 milliards de sites visités, 80 000 requêtes chaque seconde… 90% du traffic des recherches en France proviennent de Google (février 2019, source : Google / Statista / Internet Live Stats / Search Engine Land / Business Insider).

Que ce soit, agences ou annonceurs, Google est INCONTOURNABLE. Et afin de mettre à profit ce traffic dantesque, en plus de ses outils classiques (Google Workspace, Gmail, Google Analytics…) Google nous met à disposition sa régie publicitaire Google Ads (anciennement Google Adwords).

Elle va nous permettre de faire des campagnes de référencement payants, dites SEA pour Search Engine Advertising, sur le search et sur le display. C’est à dire, faire apparaitre des liens vers des pages de son site ou des landing pages afin de toucher une cible précise, à partir de mots clés préalablement déterminés sous forme d’annonces. (Pour en savoir plus, voir l’article complet sur Google Ads)

Or le 1er mai dernier, Google a augmenté ses tarifs de 2% et les annonceurs crie à l’asphyxie​. Une augmentation qui survient en pleine crise ou les annonceurs sont au plus bas alors que Google affiche une forme insolente. 45,8 milliards d’euros de chiffres d’affaires uniquement sur le premier trimestre 2021. Soit 34 % de plus qu’il y a un an. Augmentation en lien avec les mutations des méthodes de consommation du aux confinements successifs ! Les recettes publicitaires, quant à elle sont passées de 25 à 32 milliards de recettes en un an. Et pas moins de 3 milliards de recettes supplémentaires à venir avec cette augmentation…

Donc les entreprises ont besoin de la visibilité qu’apporte Google et sa régie publicitaire, mais c’est un ami qui peut nous asphyxier​, redoute Gautier Picquet. L’Unecam appelle donc les annonceurs à dire non à Google​.

Un boycott pur et simple ? ​« Non, nous allons conseiller à nos clients de faire de la publicité autrement​, argumente le patron de Publicis Media.

Encore une fois, Google est en situation de monopole et dicte les prix sur le marché. Nous ne sommes pas à l’abri d’une de 10% demain alors il vaut mieux de ne pas trop chatouiller l’ogre G.

La France essaye tant bien que mal d’instauré des contre pouvoirs avec une taxe sur les services numériques. Elle visait particulièrement les Gafa et Google nous fait une démonstration de force en augmentant ses tarifs. Il envoie ainsi un signal fort aux autres pays qui tenteraient d’imiter la France.

Le géant américain est aujourd’hui capable de mesurer le niveau d’interdépendance des annonceurs vis-à-vis de leurs prospects digitaux, la crise a accéléré cette tendance.